aujourd'hui, jai vraiment les boules.
je viens de me disputer avec ma femme (encore), polémique, tu ne me comprends pas, arrête faire touut un drame a chaque fois qu'on s'engueule, bon sang, essaie un peu de me comprendre, elle dit tout ça d'un trait et moi, j'opine du chef parce qu'elle a raison, meme si ça me fait profondement chier d'avoir tort (encore).
Du coup, on se fait la gueule, et je pars, direction la fac de lettres, rejoindre mon groupe pour un exposé sur la civi britannique et le cinéma. Je pars, donc, sous un ciel de printemps, avec ce temps si caractéristique, vous savez, celui qui est juste tiède, ni chaud (donc les shorts sont interdits sous peine de se geler les burnes), ni suffisament froid pour se permettre de porter un bon vieux sweat-shirt, et avec le vent qui souffle dans votre dos, vous sentez alors votre t-shirt plein de sueur glacée qui entre en contact avec votre bonne vieille peau d'étudiant sans bagnole.
bon sang, mais qui maudire dans un cas pareil? la terre entière, bordel de merde. oui, quelqu'un doit payer. et c'est bien ça que vous vous dites.
Un coup de sang, et j'en viens a me prendre d'affection pour tous les criminels en fuite, pour tous les putains de zombies cannibales d'un film de romero, pour tous les soldats de tous les camps qui se foutent sur la gueule. j'en viens presque à bénir les bombes à fragmentation.
et je me pointe a la fac.
là, je zone, je cherche du monde pour ne pas manger tout suel comme un connard, et je finis par trouver qq'un, une étudiante de première année que javais eue quand j'assurais le tutorat en bibliothèque universitaire au debut de l'année. on se dit bjrcmttuvas?bienjaieumespartielsc'estsuperjeréponds(moinonjepense)blablabla, et nous voilà dans ce putain d'escalier en train de parler de 300 le film, et j'ai bien envie de le voir, ça ma tt l'air génial, "this is not madness, this is Sparta!", et clash! le coup de pied ds le torse du type! (ça c'est sur le trailer), et voilà, que hop là! moi je trébuche sur une marche, mon pied gauche fait une descente six ou sept marches en dessous du pied droit, que mon jean acheté 20euros a carrouf se tend brutalement et fait honneur à tous les jeans carrouf, hé oui, il craque lamentablement, pile poil à l'entrejambe, et me voilà forcé de prendre bus, rentrer maison, changer pantalon, recevoir coup de fil de laure, qui me dit "allo thomas, c'est laure, écoute c'est pas la peine de venir, je vais te donner les infos par telephone..."
la question est encore de savoir qui maudire dans un cas pareil?
bordel de merde, mais tout le monde, putain!
bon c'est tout pour l'instant
allez tous vous faire foutre